La persécution des chrétiens par les médias et le pouvoir

Disons-le tout net : que l'on soit chrétien ou pas, il suffit d'être un peu objectif pour constater que les chrétiens sont persécutés par les médias et le pouvoir français.

Le christianisme a fait l'objet d'une persécution systématique de la part des médias et des pouvoirs publics (et de la Franc-Maçonnerie).

Depuis quelques décennies, ce fait semble d'autant plus étrange que "l'ennemi de la République est vaincu" : en effet,

• il n'y a plus qu'environ 120 prêtres ordonnés par an pour plus de 66 millions d'habitants (source Le Figaro),
• les églises sont, pour la plupart, fermées, les prêtres inaccessibles ;
• la place du catholicisme dans l'espace public est uniquement positionné de manière négative et très inférieur à celui de l'islam, probablement légèrement supérieur à la place du bouddhisme ;
• on commence à détruire des églises pour en faire des parkings - il faudra que je revienne sur le problème du financement de l'entretien des églises, c'est un vaste sujet ;
• les rares prêtres ayant voix de citer dans l'espace public ne le sont que pour des causes négatives (mariage pour tous, pédophilie), et ceux qui interviennent hors de ce cadre sont souvent des enfants de Vatican II, c'est-à-dire des prêtres œcuméniques à souhaits et gentils tout plein mais, pour moi, très loin du Christ.

Dans ce blog, nous essayerons de comprendre pourquoi l'Etat a si peur du catholicisme. Nous tenterons aussi de comprendre quels sont les liens réels entre l'Etat et le catholicisme français concilaire.

Un certain nombre de chrétiens traditionnels semblent avoir accepté l'idée que l'église Concilaire doit accomplir une prophétie de la chute du catholicisme. Nous reviendrons en détails sur ces croyances, à la fois parce qu'elles s'appuient sur des textes que nous devons étudier (parce que nous ne les connaissons pas), mais aussi parce que ces croyances ont un effet néfaste, immédiatement visible, celui de rendre passif des gens dont la foi pourrait "déplacer des montagnes" (Marc 11:23).