Tuesday, September 6, 2016

Mgr Lefebvre et la question du siège vacant

Vous êtes-vous demandés pourquoi Mgr Lefebvre ne voulait pas considérer la question du siège vacant mais obtenir préalablement un accord doctrinal ?

Mon interprétation est que sans accord doctrinal possible, la question du siège vacant est un point secondaire. Car si la doctrine de Vatican II n'est pas catholique (et il est prouvé chaque jour qu'elle ne l'est pas), c'est donc qu'il s'agit d'une autre branche du christianisme, d'un autre "secte", d'un ersatz, d'une autre congrégation de croyants.

Cette dernière est parfaitement respectable : elle a ses croyances, ses saints, ses dogmes, sa liturgie, ses théologiens, son pape et ses croyants.

Mais elle n'est pas l'Eglise Catholique Apostolique Romaine. Elle est un Bernard-L'Hermite qui a volé la coquille de l'Eglise Catholique et qui s'est déguisée en elle.

Je pense donc que Mgr Lefebvre était beaucoup plus inquiet que l'on peut le penser aujourd'hui. Son non-positionnement sédévacantiste venait, selon moi, de sa lucidité quant au fait que le problème du Pape était un problème second.

De fait, je soupçonne les sédévacantistes d'avoir été manipulés par l'Eglise Concilaire, bien malgré eux. Car, se focaliser sur ce point du Pape masque la création de la nouvelle religion de l'Eglise Concilaire, une religion qui évolue aussi vite que les médias !

Dieu, faites que les vrais catholiques et vos vrais prêtres et évêques entendent mes modestes paroles et ouvrent enfin leurs yeux ! Mon Dieu, faites que le discernement arrive chez tous les fidèles catholiques et que ces derniers voient que c'est à nous tous de reprendre le flambeau de l'Eglise.

Car, depuis Vatican II, les églises concilaires se vident mais l'Eglise du Dieu qui est le corps qui habitait le coquillage parasité est éternelle.

Bonne chance à l'Eglise Concilaire et rejoignons-nous dans l'Eglise Eternelle du Christ !

Peur inversée

En lisant l'épitre de Paul au Philippiens 2:20-21, on ne peut qu'être fasciné par la foi des chrétiens de l'époque. A ce moment comme aujourd'hui, les comportement purement égoïstes construisaient une société violente.

De nos jours, les athées et beaucoup de religieux détestent le christianisme alors que ce dernier est un progrès objectif de l'âme. Cela résulte en une espèce de peur irrationnelle, un genre de peur inversée car ils ont manifestement peur d'une situation meilleure que la situation actuelle. En quelque sorte, cette peur est comme pervertie, comme de second niveau.

Cela me fait penser aux interprétations de renversement accusatoire. On sur-pense pour la victime devienne un bourreau et le bourreau une victime.